Le dernier combat...
C'est le final de l'incroyable saga Phantasy Star, rempli de magie et de monstres. Dark Force terrorise une nouvelle fois le système d'Algol. Vous, le jeune hunter, être destinés à devenir le plus grand guerrier de Motavia et à détruire le mal à tout jamais ! 

Phantasy Star IV est sorti en 1993 au Japon, l'année suivante en occident et il marque l'apogée de la saga, servie en cela par une équipe de développement bien plus conséquente, des moyens plus importants ainsi qu'une Megadrive en pleine force de l'âge. C'est à l'époque l'épisode final, celui qui met un terme au retour de la Dark Force tous les millénaires et qui scelle à jamais le destin d'Algol. Quelques années plus tard nous verrons bien que la saga n'est pas morte mais ce quatrième volet puise de nombreuses références dans les précédents épisodes, les deux premiers principalement et apparaît comme le volet le plus fédérateur de tous.

L'aventure se déroule parallèlement aux évènements de Phantasy Star 3, toujours 1.000 après ceux de Phantasy Star 2 mais cette fois, on retrouve bien le système d'Algol. Nous sommes dans l'année stellaire 2284 alors que des perturbations de l'écosystème se manifestent à nouveau sur les deux planètes restantes d'Algol : Motavia et Dezolis. Alys la "Hunter" et Chaz son apprenti remplissent des missions pour la Guilde des Hunters et ils sont envoyés vers Piata, siège de l'académie de Motavia. Ils y découvriront des phénomènes étranges et ils suivront la piste de Zio, un sorcier noir qui tente d'imposer son dogme à la population de Motavia. On découvre bien vite qu'il est manipulé par la Dark Force et que tout le système risque de disparaître si le mal réussit à s'installer. Il va falloir dans un premier temps s'attaquer aux dérèglements climatiques, sur Motavia puis Dezolis, vaincre Dark Falz à plusieurs reprises avant de se retrouver face au mal ultime : The Profound Darkness. Battue dans le conflit entre la lumière et l'obscurité, elle s'attaque au sceau qui la retient prisonnière tous les 1.000 ans, le sceau n'étant autre que les trois planètes d'Algol et Rykros, quatrième planète mystérieuse qu'on découvre dans ce volet. 

Alys	Chaz	Hahn	Rune	Gryz
Rika	Demi	Wren	Raja	Kyra

Phantast Star 4 abandonne l'excellent système de générations du troisième volet mais pour nous placer aux commandes d'un groupe de héros très charismatiques. Aidés par la présence d'images style BD où les expressions faciales prennent une autre dimension, les personnalités deviennent fortes, l'humour fuse et on s'attache à chacun des héros au fil de l'aventure qui compte son lot de passages émouvants, comme la mort d'Alys. Chaz est le nouvel élu, fort mais jeune et court sur pattes il est souvent la risée de Rune, alias Lutz cinquième génération. On est également rejoint par Rika, Demi et Wren qui sont des androïdes très utiles, Raja le prètre de Dezolis qui n'est jamais à une bonne blague près, Hahn l'étudiant, Kyra l'esprit et Gryz qui tente de venger ses parents et de protéger sa petite soeur. L'équipe est bigarrée et évolue au fil du scénario, on dirige toujours un maximum de cinq personnages. 

Une des grosses nouveautés de Phantasy Star 4 est l'introduction de la Guilde des Hunters, certes Alys et Chaz y travaillent dès le début de l'aventure mais tout en continuant le scénario principal, il est désormais possible de remplir une ou plusieurs missions annexes. Celles-ci sont optionnelles mais rapportent beaucoup de mesetas et donnent davantage de consistance au monde du jeu. Phantasy Star 4 reprend de nombreux éléments des anciens volets, essentiellement aux niveaux des techniques, des items et de l'armement qui ont tout de même droit à de nombreuses nouveautés mais on retrouve également quelques têtes connues comme Alis Landale, Lashiec (méchant du premier volet) ou Myau, le chat doué de parole de Phantasy Star.

Les combats s'appuient également sur les bases construites dans les précédents, on joue désormais au véritable tour par tour, comme dans le premier en donnant un ordre à chaque personnage mais il est possible d'enregistrer des macros : enregistrer un ordre pour chaque personnage sur un tour et ressortir cette stratégie automatiquement. Au niveau de leur présentation, les décors sont fixes façon Phantasy Star, on voit les héros de dos façon Phantasy Star 2 et plusieurs sortes d'ennemis apparaissent à l'écran façon Phantasy Star 3, un véritable mélange qui ne retient que le meilleur de chaque volet. Phantasy Star 4 a en plus la bonne idée comme le troisième de ne pas trop s'appuyer sur le level-up sauvage, on progresse assez aisément et l'aventure a un excellent rythme.

Phantasy Star 4 est certainement le volet le plus équilibré et le plus accessible, il bénéficie en outre d'une réalisation qui fait honneur à la Megadrive. Algol n'a jamais été aussi fin, coloré et détaillé, tout en restant très varié puisqu'on traverse déserts, grottes, paysages enneigés, forêts ou satellites artificiels à pied ou en véhicule. Notons également la vitesse du jeu bien plus acceptable que dans le troisième et le soin apporté aux musiques, une belle réussite en somme.

NB : Les donjons de Phantasy Star 4 restent vus de dessus mais durant le développement, des donjons en 3D comme dans le premier volet ont été considérés. En voici une image :

• Début de partie (6.75Mo)
• Combat (1.58Mo)

Version japonaise	Version américaine	Version européenne

++ Clins d'oeil Sega ++