Sega History

Crazy Taxi 2

Hardware	Dreamcast (2001)
Genre	Course
Joueurs	1
Développeurs	Hitmaker

DESCRIPTION

We're back... it's Crazy Taxi 2 !

Crazy Taxi premier du nom a connu un gros succès, mérité aussi bien en arcade que sur Dreamcast. Si bien qu'il n'a pas fallu longtemps à Hitmaker pour se mettre au travail sur une suite, Crazy Taxi 2 sort en juin 2001 directement sur Dreamcast sans passer par la case arcade. Le premier était un pur jeu d'arcade reposant sur un principe très simple mais plus profond qu'il n'y paraît et surtout fun, doté d'une ambiance incomparable et qui dans le fond, se suffisait à lui-même. Quels intérêts autres que financier y avait-il à développer une suite ? Aucun, ou alors si peu.

Ne nous y trompons tout de même pas, Crazy Taxi 2 reprend la formule de son grand frère et se révèle assez fun à jouer. Les développeurs ont inclus deux nouveautés importantes :
- les clients multiples : on doit transporter de deux à quatre membres d'un groupe (Jackson-five, pompom girls etc...) à autant de destinations dans le temps imparti.
- le saut : la touche Y sert maintenant à effectuer un saut. C'est totalement surréaliste mais cela permet de multiplier les raccourcis et d'éviter les quelques bouchons présents par les airs.

L'action se déroule cette fois sur la Côte Est des Etats-Unis, dans une ville inspirée par New York et découpée en deux grands quartiers : Around Apple (Brooklyn, Harlem...) et Small Apple (Manhattan avec Central Park). Le soleil de la Californie laisse donc sa place à celui grisâtre de New York avec ses larges avenues souvent à angles droits et que les capacités de la Dreamcast ou la flemme des développeurs n'ont pas permis de peupler comme il se doit.

Quatre nouveaux conducteurs sont de la partie, pas aussi charismatiques que leurs homologues du premier sans doute parce qu'on s'est vite attaché à Axel, B.D. Joe, Gina et Gus. On peut d'ailleurs débloquer ces derniers en terminant certaines épreuves de la Crazy Pyramid. Cette dernière remplace la Crazy Box avec son lots de mini-épreuves, plus intéressantes que dans le premier grâce au saut qui permet de varier efficacement l'action. On a également droit à un nouveau mode Replay, totalement inutile mais qui fait office de nouveauté facile à intégrer et qui permet d'enregistrer ses performances sur des parcours tirés de la Crazy Pyramid.

En dehors de ça on retrouve dans les modes principaux le système d'icône au-dessus des clients, les rouges pour les courses courtes et vertes pour les plus longues, les bleues de foncées à claires indiquant les groupes de clients ainsi que la longueur du trajet. On a toujours le choix entre jouer selon les paramètres arcade (temps très limité mais qui augmente dès qu'on prend un ou plusieurs clients) ou partir pour 3, 5 ou 10 minutes en espérant atteindre le plus gros score possible. Du côté des véhicules bonus, on trouve un landeau en plus du vélo tiré du premier.

Bien aidé par la bande-son encore signée Offspring, Crazy Taxi 2 est bien sûr toujours fun mais il perd énormément du punch du précédent volet en arrivant sans trop de nouveautés significatives, avec une réalisation qui n'a pas évoluée et en délaissant l'attrait de la Côte Ouest, son ambiance sea, sex and sun et ses villes étudiées dans leurs moindres recoins pour New York qui apparaît certes plus grande mais aussi plus vide et tristounette. Au final et alors que Sega délaissait les consoles, c'est le premier qui s'est vu convertir sur quasiment toutes les plates-formes du marché plusieurs mois après la sortie de Crazy Taxi 2, un signe qui ne trompe sans doute pas.

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