Vous volez dans le ciel au dessus de Metro City, vous êtes Astro, le robot superhéros et défenseur du bien. Avec la puissance de 100.000 chevaux, un bras canon et vos tirs lasers, battez vous contre des robots diaboliques et découvrez votre esprit humain - l'Omega Factor !

Premier titre à être sorti après l'accord permettant à Sega d'exploiter la licence Astro Boy, cet Omega Factor sur GameBoy Advance est aussi le plus réussi. Hitmaker a eu la bonne idée de faire appel à Treasure pour sa réalisation et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'arrière goût de shoot des bonnes années laissé par cet Astro Boy est des plus agréables. Evidemment, le jeu ne vise pas particulièrement les hardcore gamers puisqu'il a accompagné le lancement d'une nouvelle série TV et il n'est pas difficile mais différents niveaux de difficulté sont présents pour faire vibrer un peu plus la fibre nostalgique. 

Une fois de plus, Astro Boy doit libérer Metro City et le monde de la menace des robots et faire le lien entre ces derniers et les humains en développant son "Omega Factor". Aidé en cela par quelques 50 personnages tirés du manga d'Osamu Tezuka, il trouvera des sentiments humains et deviendra de plus en plus puissant au fil des 13 niveaux du jeu. Sept power-ups sont à récupérer dont le bras canon, la vision infrarouge, les bottes fusées ou le micro supersonique. Ainsi équipé, Astro Boy doit combattre des boss originaux mais également ses ennemis de toujours dont Blue Knight ou Atlas. 

Astro Boy : Omega Factor alterne deux types de gameplay : les niveaux de plateforme/action et les phases de shoot'em up. Dans les premiers, Astro peut sauter, voler, frapper et tirer mais aussi déclencher des attaques plus puissantes à l'aide des gâchettes de la console une fois que leurs barres sont pleines. Face aux tirs ennemis, il peut fuir dans n'importe quel coin de l'écran en appuyant deux fois sur une direction rapidement. Les phases de shoot à l'horizontal sont classiques mais néanmoins réussies, on a un tir de base ainsi que des coups puissants sur les gâchettes. 

Techniquement, le jeu exploite très bien les capacités 2D de la GameBoy Advance. C'est fin, coloré et surtout très nerveux, tellement que quelques ralentissements sont à noter. La jouabilité reste globalement excellente et le fun est bien présent, malheureusement pour une durée limitée puisque l'aventure n'est pas très longue. Une fois le jeu terminé, on peut tout de même découvrir lors de la deuxième partie un scénario légèrement différent et partir à la recherche d'objets en tout genre à travers les niveaux. Ce volet GBA est en tout cas une réussite, à l'opposé de la version Playstation 2 sortie quelques mois plus tard. 

• Trailer (Quicktime, 4.32Mo)

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