Toute saga a un début...

Tout a commencé dans un petit village le long de la frontière. Beaucoup de mutants Koolias sont nés ces derniers temps et certains produisent une lumière verte au niveau de leur gorge. Les anciens disent que c'est un mauvais présage, et comme les Koolias sont des animaux indomptables et invendables, le village a décidé de les tuer pendant qu'ils sont encore inoffensifs. C'est devenu un code au village... Je ne voulais pas désobéir à la tradition...c'est juste que...je n'ai pas pu le tuer... Lagi est très spécial, il a des ailes !
Un an plus tard... 
Lagi a beaucoup grandi, mais il ne vole toujours pas. Aujourd'hui je vais le faire voler !
Quoi !? Qu'est ce que... le village !?
Un vaisseau de l'Empire, le Shelcoof, a totalement rasé mon village sous mes yeux. Lagi, retrouvons le !  

L'aventure de Panzer Dragoon Zwei se déroule chronologiquement 18 ans avant Panzer Dragoon. Elle raconte l'histoire du jeune éleveur Jean Jacque Lundi et sa monture Lagi, et on y apprend l'origine du célèbre dragoon bleu cuirassé. Suite au succès du premier opus, la Team Andromeda s'est tout de suite remis au travail sur deux projets en parallèle. Panzer Dragoon Zwei est l'un de ces projets. Il reprend ce qui a fait le succès du premier, mais apporte son petit lot de nouveautés. Déjà le dragoon commence l'aventure au sol et apprendra doucement à voler. A la fin de chaque niveau des points sont attribués au joueur en fonction de sa performance et font office de points d'expérience. En fonction de ces points acquis, le dragoon pourra évoluer en plusieurs formes vers la fin du jeu. A chaque mutation le dragoon devient plus grand, plus puissant et ses lasers changent de forme et peuvent locker plus d'ennemis. 

Par rapport à Panzer Dragoon le couloir invisible dans lequel se meut le dragoon est plus large, l'ambiance musicale est toujours aussi merveilleuse bien que le style soit différent, le jeu souffre beaucoup moins du clipping, et il y a beaucoup plus d'ennemis à l'écran tout en étant plus fluide avec ses 30 images/secondes. Pourtant même si les décors sont plus détaillés, le jeu pêche par une technique un peu raté au niveau des textures surtout dans les premiers niveaux, et aussi au niveau de la modélisation avec les premières formes de dragoon qui manquent de polygones et d'animations. Dans l'ensemble le jeu est moins fin que son prédécesseur, plus "cubique". L'esthétique et l'ambiance sont différentes du premier opus, mais reste de qualité. On est juste surpris par cette ambiance désertique et triste qui règne dans cette suite. Les boss sont par contre très réussis graphiquement, et sont en plus énormes et superbement animés. 
Le premier opus ayant été jugé trop difficile par certains, cette suite tombe dans l'autre extrémité. Les niveaux, toujours au nombre de 6 plus le boss final, sont légèrement plus longs, et bien que les vagues d'ennemis soient plus nombreuses, elles sont aussi moins agressives. Finir le jeu sera une promenade de santé, surtout qu'il est maintenant possible de sauvegarder sa progression entre les niveaux. 
Le dragoon dispose d'un mode Berserk en plus de ses lasers habituels. La barre de Berserk se remplie au fur et à mesure des tirs réussis et quand elle passe au vert le joueur peut activer la furie qui lock et décharge les lasers automatiquement sur toutes les cibles à l'écran jusqu'à ce que la barre se vide entièrement, ce qui peut prendre plusieurs dizaines de secondes dans les dernières formes du dragoon. Finir en mode Hard ne posera pas non plus beaucoup de problèmes, et permet encore d'affronter le vrai boss final. En fonction de la forme acquise par le dragoon à la fin du jeu, il y a 5 fins possibles. Elles sont identiques mais affichent juste la bonne forme du dragoon. Par contre les illustrations pendant le staff changent.

Ce qui assure au jeu une bonne rejouabilité c'est le système d'intersection et la Pandora's Box. Dans trois des six niveaux qui composent le jeu, il y a des intersections "cachées". Prendre ces intersections rapporte des points importants à la fin du niveau et concrètement il faudra trouver et prendre ces 3 intersections pour faire évoluer le dragoon dans sa forme ultime : le dragoon bleu de Panzer Dragoon. La Pandora's Box s'ouvre après avoir fini le jeu une fois, et se débloque à 100% sous certaines conditions: un total de 30H de jeu, % de réussite de 100%, finir le jeu 20 fois ou avoir une sauvegarde de Panzer Dragoon Saga (le deuxième projet de la Team Andromeda qui sortira environ deux ans plus tard). Grâce à cette boite de pandore on pourra choisir la forme de sa monture (qui peut être le dragoon à différentes mutations, le bébé dragoon, le méchant Guardian Dragoon dans sa forme avant le combat final, et même le Dragon Noir de Panzer Dragoon), la forme de ses tirs et des lasers, modifier sa barre de vie et de berserk, choisir un niveau ou un boss à affronter, visionner les fins et les génériques de fin, et activer encore quelques options supplémentaires.      

A noter que la vidéo de fin montre discrètement le lien avec le premier Panzer Dragoon et montre furtivement les premières images de Panzer Dragoon Saga.

• Intro (14.3Mo)
• Ingame (23.2Mo)
• Boss final (36.9Mo)
• Fin (11.4Mo)

Le son saute parfois pendant l'intro, c'est un problème qui apparaît souvent dans les intros des jeux japonais Saturn sur une console Pal.