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Jet Set Radio
 
 

  

Hardware
 
Dreamcast (2000)
Genre

Action

Joueurs

1

Développeurs Smilebit
         DESCRIPTION

Un signal se propage au-dessus des bâtiments, et le long des voies ferrées à la vitesse du son dans les rues de la ville. C'est le Professor K., l'homme du son, le DJ underground et capitaine de la station radio pirate, Jet Set Radio !

Trois gangs se disputent les rues de Tokyo-to. A l'Ouest, les Noise Tanks, de petites frappes, fous de haute technologie cybernétique. A l'Est, une bande de petits sadiques affublés de masques hideux, les Poison Jams. Et à Shibuya-cho, au Sud, les GGs, qui semblent prendre un malin plaisir à marcher sur les pieds de tout le monde. 

Depuis que le gouvernement de Tokyo-to et les financiers de Rokkaku ont lancé le "21st Century Project", le Capitaine Onishima et la police essaient d'asservir la ville... C'est pas vrai ! C'est quoi ça ??? Un imprudent a osé taguer les murs de Shibuya-cho. J'ai le mauvais pressentiment que Tokyo-to va bientôt devenir une zone sinistrée et je n'aime vraiment pas ça...

           

Sortie en 2000 au milieu des Shenmue, MSR, Quake 3 Arena ou F355, l'originalité de Jet Set Radio n'a pas fait recette si ce n'est pour les critiques qui ont unaniment reconnues les qualités du titre, un plaisir de jeu à toute épreuve, une durée de vie conséquente et un design aussi bien graphique que sonore détonnant. Difficile de classer Jet Set Radio dans une catégorie, il allie parfaitement plate-forme, exploration, action et sports extrêmes. On enchaîne les accélérations, les grinds, les sauts de folie et les tags facilement mais la jouabilité aurait pu être un peu plus permissive et les problèmes de caméras amènent parfois un peu de frustration. Dans l'ensemble le gameplay demeure excellent, Jet Set Radio est assurément l'un des titres dont Sega peut être le plus fier. 

A sa sortie, la grosse claque est venue de la réalisation graphique du titre. Il a été en effet le premier jeu à tout miser sur le cell-shading et si la plupart des jeux utilisant ce procédé se révèlent souvent simplifiés au niveau des modélisations, dans Jet Set radio ce n'est pas vraiment le cas, les détails sont extrêmement nombreux aussi bien sur les persos que dans les décors. Autre point fort, la bande sonore qui mixe hip hop, rock et techno. En faisant appel à des DJ et groupes un peu undergrounds, Smilebit a visé juste et achève de donner une identité propre à son jeu. 

Version japonaise Jet Grind Radio
Version américaine
 
Version européenne
De La Jet Set Radio
Version japonaise contenant les bonus des versions occidentales.

On débute l'aventure en incarnant Beat, jeune taggueur désœuvré de Tokyo-to qui sera vite rejoins par Gum, Tab et les autres membres de ce qui deviendra le gang des GGs. Branchés dans leur garage sur la Jet Set Radio du Professor K, ils se tiennent au courant de l'activité des autres gangs de la ville et des plans de Rokkaku et du gouvernement concernant leur avenir, à première vue guère reluisant. 

Les GGs : Beat, Gum, Tab, Yoyo, Combo, Garam, Cube, Mew, Pirahna et Soda

Dans chaque quartier de Tokyo-to, il faut rétablir sa loi, celle de la rue et refuser de se soumettre aux lubies de Rokkaku et de ses boys. La ville est découpée en trois grandes zones : Shibuya-cho, Kogane-cho et Benten-cho offrant chacune plusieurs sous-niveaux. La version occidentale sortie un peu plus tard que la première version japonaise donne accès en plus à des niveaux situés à Grind City (inspirée par New York) aux Etats-Unis : Bantam Street et Grind Square. Le but de chaque niveau est de tagger tous les endroits marqués d'une flèche en évitant les forces de l'ordre, parfois également d'affronter les gangs adverses à coup de tags dans le dos, le tout dans un temps limité.

   

Shibuya-cho

           

           

Kogane-cho

           

           

Benten-cho

           

           

Grind City - Bantam Street

           

Grind City - Grind Square

           

Les rivaux

Tokyo-to n'est pas un havre de paix où tous les djeunz vivent en harmonie. Les Poisons-Jams ont trop longtemps traîner dans les égoûts pour être fréquentables. De leur côté, les Love Shockers ont le coeur brisé et ne se gênent pas pour en faire profiter tout le monde. Enfin les Noise Tanks se satisfont de tous les derniers gadgets électroniques à la mode. Chacun cherchera à empiéter sur le territoire des GGs en provoquant une guerre des gangs qui se terminera en concours de tags sur le dos des adversaires.

Mais que fait la police ??

Face à une bande de taggueurs la police japonaise ne reste pas inactive et n'hésite pas à envoyer tout son arsenal. Les simples flics sont suivis de l'inspecteur Onishima et de son gros flingue dès le premier niveau. On découvre plus loin dans le jeu les chiens policiers, les motards puis l'armée qui nous envoie ses hélicoptères et ses chars d'assaut et enfin la milice privée de Rokkaku. Leur présence dans les niveaux installe une tension permanente et s'il est relativement facile de les tourner en ridicule, il est aussi très facile de se prendre une roquette alors qu'on exprime ses talents sur un mur. 

 
           

           

Pour tagger, il faut se trouver près d'une flèche et appuyer sur la gâchette gauche en ayant auparavant accumuler les bombes de peintures qu'on trouve un peu partout dans les niveaux. Selon les persos et la taille des graffitis (petit, moyen et grand), des combinaisons de mouvements à effectuer au stick analogique apparaissent alors. Il faut les réussir sans se planter pour marquer un maximum de points.

La bibliothèque de tags s'avère très complète et on peut changer de style à chaque partie. Chaque perso ramène avec lui sa signature en intégrant le groupe, il est possible également de récupérer de nouveaux tags dans les niveaux en chopant les graffitis souls. Un éditeur de tags permet d'en réaliser soi-même et on peut enfin en récupérer sur le net depuis de simples images JPEG ce qui n'a pas manquer de donner lieu à certains débordements... 

           

           

THE END - La chute de l'Empire Rokkaku

           

 
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