Chaque nuit, tandis que la maison est endormie, une chose étrange et merveilleuse se produit: au dernier coup de minuit, tous les jouets sont réveillés par la princesse Chelsea, la fée des jouets. De sa voix magique, elle rythme la fête et les jouets dansent et jouent toute la nuit... Mais ce soir personne ne fera la fête, la princesse s'est fait enlevée devant les yeux de tout le monde. Vous êtes l'héroïque, le brave, le fort, la fine lame Sir Tongara de Pepperouchau (Pepper pour les intimes)... enfin vous êtes surtout le chevalier mécanique le plus maladroit de la maison. Et comme votre grand rival Ginger, vous êtes amoureux de Chelsea. La princesse doit absolument être de retour avant le petit matin, son sort est entre vos mains.  

   

Clockwork Knight fait parti des jeux de lancement de la Saturn et est devenu un peu la mascotte de la console à ses débuts, surtout au Japon. La toute jeune équipe Team Aquila ne réalisera que ce jeu et sa suite avant d'être dissoute et incorporée au studio Overworks. Le jeu commence par une vidéo en image de synthèse, charmante mais un peu niaise, ce qui n'était pas courant à l'époque. Les niveaux tout en 3D offrent des effets de profondeur intéressants alors que le héro et ses ennemis restent en 2D. Pourtant le jeu se joue comme un jeu de plateforme en 2D, et à part quelques éléments au font de l'écran qui viendront s'écraser sur Pepper, le jeu reste très classique. Les boss, énormes et en 3D, tenteront de vous arrêter à la fin de chacun des 8 niveaux du jeux, répartis en 4 pièces de la maison (chambre d'enfant, bibliothèque, cuisine et grenier).

A noter qu'à la fin du jeu la princesse se fait de nouveau enlever, et le message "to be continued" ne laisse aucun doute sur la sortie d'une suite.